Argentique 70/80

En 1970, je me lançais dans la photographie au photo-club de ma ville. Les premières prises de vues sont faites avec l’appareil photo de la famille, un « Instamatic -KODAK  » rien de plus basique « Clic-Clac, merci Kodak ». Les résultats n’étant pas probants, je suis passé au 6×6 basique de Alsaphot Dauphin qui avait quelques réglages sommaires dont une super vitesse de 1/75 (et 1/25 et pose B) boosté de deux ouvertures Soleil/Nuage et d’un bon objectif ménisque Boyer. Cette fois, la qualité était meilleure et l’apprentissage faisait son chemin. Puis mon oncle, photographe installé dans une enseigne Kodak à Laguépie (82), m’offrit un appareil 6×6 / 6×9 à soufflet (folding 620) Kodak Modèle B11. Cette fois, une vitesse et une pose B ainsi qu’un panel d’ouverture allant de f10 à f32, de quoi jouer avec la lumière. Le photo-club disposait d’un robuste ZENIT reflex avec quelques focales fixes que je louais de temps en temps. Enfin mes économies atteignant une somme suffisante pour m’acheter MON REFLEX, un Canon FTb QL et une optique de 50mm pour partir sur de bonne base et imprimer mon regard. Puis viendra l’acquisition d’un Canon A1, la Rolls de la gamme A de Canon, qui m’accompagnera jusqu’à mon entrée dans le numérique.

Les photographies argentiques, ci-dessous, sont extraites d’un scanner basique. Elles sont issues de différentes périodes de ma vie entre 1970 et 1980.

L’été 1976, je photographiais des personnages du village maternel à Milhars dans le Tarn. Des gens loin de ce modernisme qui ronge cette douce France rythmée par les saisons et le productivisme naissant. Des gens riches de culture et de savoir et pourtant simples dans leurs besoins quotidiens, bientôt dépassés par la mécanisation et le rendement. Paysan et poète à la fois, Jean offre ses bras en échange le cheval …

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